LES
TOPONYMES DE BOUEE
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Mise
à jour : 6 décembre 2022
Alain Monnié |
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Cette page est
amenée
a être constamment mise à jour. |
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Mes sources | Généralités sur la toponymie | la carte de Bouée | Cartes anciennes |
Les
noms de la liste sont ceux qui sont en usage aujourd'hui, Cliquez dessus pour les détails |
Nom actuel |
sens premier proposé |
Nom actuel |
sens premier proposé |
Aulnaies (marais des) |
Marais avec des aulnes |
Le lieu aux renards |
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Pré en contre bas |
Le marais du rocher |
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Lieu de culte de Belenos (Beler) |
La colline aux chênes |
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Billac (prés de) |
Prés aux mortas |
Les roseaux |
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Le bon gué, le marécage, |
La Vigne de Meaux | La Vigne Glemeau | |
L’extrémité du bas |
Le sentier |
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Fresnier (marais du) |
Marais avec des frênes |
Île vaseuse ou le passage sur la Loire |
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La maison de Babin |
Le croisement (Bas) |
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La broussaille au bord de Loire |
Le bois de Giraud |
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La source jaillissante (Bse) |
Le calvaire du terrain à tuile |
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La prairie inondable (Bse) |
Le chemin creux |
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L’endroit inculte (Bse) |
Le champ saumâtre |
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Le marécage |
Le champ de Mainguy |
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Chez Bazille - L’île du bas |
Le château |
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Le manoir de Julien Bessard |
Le terrain infertile |
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La source jaillissante |
Le domaine de Bouée |
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L’entrée, la passe |
La terre de Brisset |
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Les frênes au bout du village |
La terre de Guilloux |
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Le marécage |
Le gué |
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La maison de Brunel |
La route antique |
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La digue |
Le croisement (Ht) |
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Le chenal |
La vasière ou le gué |
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Le village gaulois |
Non déterminé |
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Le monticule de pierre |
L'ormaie ou la colline aux ormes |
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La seigneurie de Bouée |
Le moulin sur le rocher |
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Le domaine de la Babinais |
La prairie inondable |
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Le carrefour du bosquet |
La pierre ou le quai |
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La douve |
La colline du prieuré (le Tertre) |
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Le bois, la forêt, le bosquet |
Les bandes de terre |
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Le bosquet de Mainguy |
L’endroit feuillu |
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La source jaillissante (hte) |
Les marais incultes |
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La limite de la Cour de Bouée |
Le trou d’eau |
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La prairie inondable (Hte) |
La maison de Felip |
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Le terrain inculte, dur (Hte) |
Les prés ceinturés |
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L’aulnaie |
L’orme qui sert de borne |
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La chaudronnerie |
Marais boueux |
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Le passage |
L’aulnaie |
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La prairie inondable |
Mauvais passage |
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Le pâturage |
L’île récente |
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La maison de Passard |
L’île en l’honneur de Pipy |
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La prairie neuve (la Prée neuve) |
Les Rochers |
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La plaine |
La pierre |
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La zone argileuse |
Non déterminé |
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L’île boueuse ou le gué sur la Loire |
Marais
plantés d'aulnes Aulnais, aulnaie ou aunaie, ces mots désignent un lieu planté d'aulnes, arbres du bord des eaux, voisins du bouleau, dont l'espèce la plus courante est le vergne (ou verne) et essence prédominante des terres humides dans la préhistoire et l'antiquité. Il n'y a pas vraiment de doute sur cette origine le sens convenant parfaitement à ce marais voir aussi Lunelais et l'Hunelière |
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Bâtard Batar |
Pré
en contre-bas ou la digue Un pré bâtard est un pré en contrebas dont il reçoit les écoulements. Le mot pourrait être composite : basse +terre ce qui expliquerait le pré bâtard. Au XIe siècle on trouve le mot bastard, du latin médiéval bastardus, qui veut dire d'origine incertaine. Bastard en vieux français désigne aussi une digue. Compte tenu de la position de ce lieu-dit l'explication du pré en contre bas, un pré bâtard, semble la plus plausible mais la digue pourrait aussi se justifier par la position du lieu-dit. |
Le lieu où
l'on vénère le dieu gaulois Bélénos, le bel
endroit Cette explication
m'a été contestée par deux correspondants qui, récemment,
ont bien voulu me faire part de leur scepticisme. Aussi je me propose
de revenir sur ce toponyme après avoir consulté les documents
qu'ils m'ont indiquées. |
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Les Billac |
Les
prés de mortas, troncs d'arbres fossilisés En français, bille veut dire pièce de bois de la grosseur d'un tronc, destinée à être équarrie et débitée. En latin médiéval on trouve billa, en latin vulgaire et en gaulois bilia, ce qui signifie branche, tronc d'arbre (du gaulois bilio qui signifie arbre). Ac est un suffixe gallo-romain (acum) qui signifierait dans ce cas le champ. Dans les marais de Bouée il y aurait des traces de mortas c'est à dire des arbres grillés par l'eau de mer il y a environ 5000 ans lorsque celle ci a recouvert les forêts. Les troncs fossilisés sont enfoncés dans la tourbe et deviennent durs comme de la pierre lorsqu'ils sont extraits de la tourbe. |
Boué Boée Boüai |
Le bon gué,
le marécage Bouée pourrait
aussi désigner un lieu propre à la traversée de la
Loire ou au moins à son accès. Bouée pourrait aussi
trouver son origine dans bovata qui signifie pâturage à bœuf en latin. Les marais, les pâturages
mais aussi bien sûr l'accès guéable pour la traversée
de la "Rivière de Loire" ce sont les explications les
plus courantes. (1) On a Boué
dans l'Aisne, Bouer dans la Sarthe, Auboué en Lorraine. |
Couestas La Couette |
L'extrémité
de Bouée |
Marais
planté de frênes Vient de l'arbre le frêne.Le frêne a donné fresnée, fresnoi, fresneau en différents dialectes qui veulent dire frênaie c'est à dire un lieu planté de frênes. Peu de doute pour cette explication, d'autant que le frêne est une espèce très courante dans les marais de Bouée et utilisée dans les haies et le Fresnier étant une ancienne île située au Nord du marais sur la commune de Lavau. Au XIIIème siècle une frênaie se disait fragnée. |
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la maison de Babin
ou la rive du bas |
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Barbeloie La Barbelais La Barbeloire La Barbe l'oie |
Le
terrain brousailleux en bord de Loire - De barbelure ? Aspérité disposée en barbe d'épi, barbelé. - De barbe ou barbier ? En nom de lieu barbe peut dire haie, taillis que l'on coupe régulièrement. Une barbe est un endroit broussailleux qui viendrait du latin barba qui veut dire barbe, barbu - Ressemble à barbelé adj. et n. m. XIIe siècle, barbele, " hérissé de pointes ". ancien français barbel, " pointe, dent, barbelure (d'une flèche) ", du latin barbellum, diminutif de barba, " barbe ". Le taillis en bord de Loire semble intéressant et correspond à la situation du toponyme. A signaler que la Barbelois est près de Mauperthuis qui veut dire mauvais passage et en face de la Rouzinière qui vient de roseau, ces toponymes se complètent bien. |
La Source jaillissante |
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La
prairie inondable (basse) Nom gallo qui désigne une prairie inondable, Noë se retrouve dans de multiples toponymes habités ou nom et quelquefois sous la forme francisée de noue, nouis, nouy, nouelle etc.… L'origine en serait nauza qui veut dire terrain humide en gaulois. Noé est très souvent associé avec le nom d'une personne dans les micro toponymes. Aucun doute, tous les historiens et spécialistes sont d'accord sur le sens du mot noë. |
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L'endroit rude
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La Boudrais |
Le
terrain boueux La racine pré romane baldr, bauldr a le sens de terrain boueux. Une baudrerie est également désignée comme un endroit boueux par le glossaire de l'IGN Ce sens ne paraît pas être mis en doute d'autant qu'il correspond parfaitement à la topographie. |
La Bazillière La Basilais |
Chez Bazille -
L'île du bas |
Le
château de Bessard La Bessardais est un manoir du XVIIIème sans doute construit par Julien Bessard Nous sommes dans un cas évident où le lieu porte le nom de celui qui a bâti le bâtiment ou en tout cas de la famille Bessard. |
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Bignonnais |
La Source jaillissante |
La passe, l'entrée
du port, le détroit Autre explication : un premier habitant nommé Boquin, l'évolution du o en ou étant une évolution classique en parler local (Bernard David). |
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Les
frênes au bout du village, la butte aux frênes ou le bout du
cours d'eau - Bout peut simplement vouloir dire au bout du village ce qui est la réalité puisque nous sommes dans une impasse (bouton, boutet) ou pourrait signifier une butte. - Onno en gaulois veut dire cours d'eau, Onenn signifie frêne en gallo et se retrouve couramment dans les noms de lieux composés - Onnenn veut aussi dire frêne blanc en breton.par exemple boez-onenn en gallo voudrait dire le bois de frênes - Mais aussi, Bustum en latin est un lieu où l'on brûlait les morts, cendres, ruines d'une ville Les explications sont toutes plausibles, les frênes au bout du village mais aussi l'impasse et le cours d'eau. Un toponyme encore à préciser |
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La Bresle |
Le
marécage La Bresse est une région dont le vocable est issu de brixia mot vraisemblablement d'origine gauloise et de la même famille que bracu ou braco qui a donné brixia, bray et bresse, cette dernière forme désignant au 11ème siècle le marécage. Autre forme bricia, braye, brai en vieux français qui veut dire boue. Pas de doute sur la signification de Bresse toponyme assez courant et dont l'origine est acceptée par tous les spécialistes. L'explication est en outre entièrement confirmée par la topographie. |
L'habitation
de Brunel Désignerait la ferme ou le domaine de celui qui s'appelle Bruneau, Brunel. Il existait un Brunel capitaine à Rohars de la Maria en 1552, c'est donc un patronyme qui a eu cours à Bouée. Seule explication que j'ai trouvée mais qui demande à être confirmée par des recherches plus précises. Un toponyme descriptif n'est évidemment pas à exclure. |
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L'élevation
de terre pour retenir l'eau ou l'ancien chemin gaulois - Digue élevée pour servir de chemin. - Écueil allongé et dépassant de peu le niveau de la mer. La Chaussée, la Vieille-Chaussée peuvent aussi désigner une ancienne voie antique. |
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La Chenelais |
Le
chenal - En ancien français chanel, chenel, chinal, chenaul sont des mots provenant du latin canalis, qui a donné canal, chenal, chéneau - Un chenal est un étroit passage, naturel ou artificiel, permettant de naviguer entre des rochers, des bancs, des îles, ou reliant un port à la haute mer.- - Pourrait venir de l'arbre, le chêne, mais Cassini orthographie chenelais sans accent. - Chenel est aussi un patronyme courant. La définition du chenal s'accorde pleinement à la topographie du lieu si on se situe dans le cadre de la carte de l'estuaire. |
Le
village gaulois Gallus en latin veut dire coq mais aussi gaulois. Le nom aurait été donné aux celtes par Jules César parce que, dit-on, il y avait un coq dans tous les villages, mais peut être ne s'agissait-il de sa part que de mettre l'accent sur leur caractère guerrier (ou vaniteux...). Plus sérieusement l'origine en est sans doute le nom donné aux gaulois par les grecs, les Galates, peuple celte d'Asie Mineure que les romains ont repris à leur compte. Il n'y aurait donc jamais eu de coq gaulois, quel dommage ! Mais ce qui est sûr c'est qu'en latin gallus signifie bien gaulois et coq. N'aurait on pas ici à l'origine un nom latin en désignant un lieu fréquenté par les gaulois dans cette partie de Bouée dont des toponymes laissent supposer une présence celte ? Le nom aurait été ensuite francisé de façon erronée. A noter qu'il y a peu de lieu-dit approchant sur le site de l'IGN : 3 en tout |
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La Carnais |
La bute de pierre |
La
Seigneurie de Bouée Cour au Xe siècle, cort, " espace découvert entouré de murs ". Du bas latin curtis, " enclos comprenant maisons et jardins ", lui-même du latin classique cohors, cohortis, " cour de ferme, basse-cour " et, par extension, " division d'un camp militaire ". En latin médiéval on a cohors, cohortis, enclos, cours d´une ferme, basse-cour, devenu en ancien français cort, curt, court, cour de la ferme, puis domaine rural, village. Cour peut signifier un domaine rural, une propriété rurale, une ferme, une exploitation agricole. Au Moyen Age le mot désigne une exploitation agricole; ensemble d´exploitations, regroupées géographiquement, souvent placée sous l´autorité d´un seigneur. Le latin cortile a donné l´ancien français courtil, jardin Ici la Cour désigne bien le domaine de la seigneurie de Bouée |
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Le
domaine de la Babinais - voir
La Babinais Cour au Xe siècle, cort, " espace découvert entouré de murs ". Du bas latin curtis, " enclos comprenant maisons et jardins ", lui-même du latin classique cohors, cohortis, " cour de ferme, basse-cour " et, par extension, " division d'un camp militaire ". En latin médiéval on a cohors, cohortis, enclos, cours d´une ferme, basse-cour, devenu en ancien français cort, curt, court, cour de la ferme, puis domaine rural, village. Cour peut signifier un domaine rural, une propriété rurale, une ferme, une exploitation agricole. Au Moyen Age le mot désigne une exploitation agricole; ensemble d´exploitations, regroupées géographiquement, souvent placée sous l´autorité d´un seigneur. Le latin cortile a donné l´ancien français courtil, jardin Ici la Cour désigne bien un domaine noble doté d'un manoir avec une chapelle et une fuie, tour servant de colombier. Le manoir fut délaissé par les propriétaires qui étaient aussi châtelains de la Cour de Bouée et aucune trace ne subsiste des anciens édifices. Seul l'étang témoigne du passé important de ce domaine. ( B. David) |
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La
croix de Boisard ou le carrefour du bois Il existe effectivement en ce lieu la Croix de la vigne de Meaux qui date du XIXe siècle Le mot croix provient très souvent de croisement, carrefour. La croix de Boisard mais ceci demande confirmation car croix pris dans le sens de croisement et boisard dans le sens de bois ou bosquet est aussi très plausible. |
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La
douve En Bretagne douez veut dire fossé, douve et douet signifie mare, lavoir, abreuvoir A rapprocher de Dou, doua, douat, doube, doue, douè qui sont des termes de différentes régions ayant tous un rapport avec l'eau Compte tenu de la situation du lieu, une douve semble bien être l'explication la plus probable |
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La Gautray |
Le bosquet, la
forêt ou la maison de Gautier |
La
maison de Mainguy avec un bois, un bosquet, une clôture En 1582, Pierre Mainguy, sieur de la Haye en Bouée y demeurait La haie ou haye est une clôture de champs ou encore une forêt close, réservée Il est intéressant de rapprocher les noms Haie Mainguy, Clairehaye*, Bois Giraud tous proches et au sud du bourg qui laisseraient supposer que celui-ci était autrefois assez boisé. * La Clairehaye est le nom du batiment actuel de l'école Sainte Thérèse et signifiait sans dous une clairière. |
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La
Source jaillissante - Bignon signifierait une source jaillissante - Onno en gaulois veut dire cours d'eau. - Bugnon = source en celtique, gaulois. - Bugnon viendrait du patois bunyon, bounyon " source, jaillissant en général à fleur de terre ou dans un buisson ". - Il se peut que certains Bugnon ou Bougnon signifient aussi " petite éminence " et provienne de patois bounyi " bosse " - On a aussi bigne ou bigno qui peut vouloir dire aussi petite prééminence. Sa situation entre le Haut Chemin et Bel Air confirmerait l'origine gauloise (voir ces mots). La Bignonnais, le Bignon ces toponymes sont courant et l'origine en semble bien celtique. L'explication la plus courante pour Bignon est une source jaillissante mais on trouve aussi : ruche ou tronc d'arbre (bugnon).Une bosse ou prééminence est aussi une explication très plausible La Basse et la Haute Bignonnais ne sont que des variations habituelles de toponymes. |
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La
limite haute (ou à l'est) de la Cour de Bouée Divisio peut signifier defens ou defends c'est à dire bois ou parcelle interdite au pâturage en limite de forêt pour protéger la repousse des jeunes arbres mais aussi quelquefois lieu où la chasse est défendue Haut peut être traduit dans ce cas Est (orient) qui correspond bien à la situation mais quelquefois haut peut signifier le nord On est effectivement à l'Est du bois de la Cour de Bouée et cette explication semble tout à fait plausible En tout cas ce toponyme marque bien la limite du domaine protégé de la Cour de Bouée, peut être la ligne de partage entre deux seigneuries. |
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La
prairie inondable (haute) Nom gallo qui désigne une prairie inondable, Noë se retrouve dans de multiples toponymes habités ou nom et quelquefois sous la forme francisée de noue, nouis, nouy etc.… L'origine en serait nauza qui veut dire terrain humide en gaulois. Noé est très souvent associé avec le nom d'une personne dans les micro toponymes. Aucun doute, tous les historiens et spécialistes sont d'accord sur le sens du mot noë. |
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L'endroit
rude - De rudis en latin qui veut dire rude - Raudus (rodus, rudus), eris décrit une masse non travaillée, une masse brute - - Rouaud = pré artificiel dans l'ouvrage de Fraslin, peut être aussi raudus comme origine C'est un toponyme très usité en France dont l'explication en rude est assez logique peut être dans le sens de terrain dur par opposition au marais environnant. |
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La Hounelière |
L'aulnaie ou la
haute noë |
La Megnennerie La Meigneunerie |
La chaudronnerie
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Le passage étroit
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La
praire inondable un peu dure Nom gallo qui désigne une prairie inondable, Noë se retrouve dans de multiples toponymes habités ou nom et quelquefois sous la forme francisée de noue, nouis, nouy etc.… L'origine en serait nauza qui veut dire terrain humide en gaulois. Noé est très souvent associé avec le nom d'une personne dans les micro toponymes. On peut signaler qu'une Noë-Duret est présente sur Malville. Dans ce cas plutôt qu'un nom de famille on peut penser à une explication se rapprochant de la nature des terrains ou de leurs plantations. Duret, durette est un diminutif de dure et en vieux français duret vient du latin vulgaire duriusculus qui veut dire un peu dur, un peu rude. A noter que duret ou dureet signifie également troène en Anjou, Poitou et Gâtinais Tous les historiens et spécialistes sont d'accord sur le sens du mot noë, par contre Duret peut effectivement provenir de la nature des terrains et dans ce cas désigne une prairie en cours d'assèchement même si la présence de troënes n'est pas à écarter. |
La Paquelais La Pâclais |
Le
pâturage Pâquier (pâturage maigre), Pâquei (pacage, pâturage), Paquerage ou encore Pâquis ont tous le sens de Pâtures dans différents dialectes roman En latin pascuum signifie pâturage et a donné pacage en français, pascuus veut dire qui est propre au pâturage. Le lieu propice au pâturage nous semble le plus plausible et confirmé par la topographie |
Le
passage ou la maison de Passard Passard est un nom porté dans la Loire-Atlantique, mais aussi dans la Somme et la Saône-et-Loire. Selon M.T. Morlet, le nom pourrait désigner le moineau (ancien français passere, latin passer, à l'origine du mot passereau). Il s'agirait donc d'un sobriquet (= homme léger?). On ne peut exclure une origine signifiant un passage dans le marais surtout près du Mauperthuis et compte tenu de sa proximité avec la Noë Un toponyme encore à étudier en tout cas à confirmer s'il s'avère qu'il y a bien eu un Passard à l'origine du nom. Mais le sens de passage est assez plausible. |
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La Prée neuve |
La
grande prairie nouvelle ou inondable Le nom réel serait la Prée Neuve, la Pièce Neuve étant une appellation récente à la suite de nouvelles constructions. Une prée est une grande prairie et neuve peut vouloir dire qu'elle a été gagnée récemment sur les eaux mais il est possible que neuve soit une déformation de Noë c'est à dire prairie inondable. Ce nom désigne une grande prairie et qu'elle soit inondable ou récemment asséchée ne change pas grand chose à l'explication. |
La grande prairie |
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Le
terrain argileux ou la maison d'un prieur - Prieg est un terrain argileux en celtique et pri signifie argile, mortier en breton Il s'agirait d'une référence aux terrains boueux et argileux qui correspondent bien au lieu dit La Priourais en bord de marais Pri + ourée pourrait vouloir dire la bordure argileuse - Vient peut être tout simplement de prieuré : la maison du prieur Priour veut dire Prieur en vieux français et une priouré un prieuré "Furent presens ledit Monsr Robert de Montfort en sa personne, d'une part et homme religious d'autre Henant de Méry prieur de ladite priouré" - De Priou ? Fréquent dans la région nantaise, le nom se rencontre également sous les formes Prioul (35, 56), Prioult (35, 50), Prioux (56, 22). Il correspond à la dignité ecclésiastique de prieur (fréquente en Bretagne) et peut être utilisé comme sobriquet (éventuellement, celui qui était au service d'un prieur)"texte de 1319 A noter qu'il y a l'île Priou près du village ce qui confirmerait bien l'origine de terrain argileux. La Priourais désigne donc sans doute une zone argileuse et marécageuse, toutefois l'origine prieur n'est pas à écarter et reste une possibilité même si les prieurés sur Bouée se situaient à Rohars et au Tertre rouge. |
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Le
lieux où l'on trouve des renards Les noms en ière veulent souvent dire : endroits où il y a des …., Ici des renards Le sens proposé semble évident, d'autant que ce toponyme est assez courant. |
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Le
marais avec un rocher Ce marais possède effectivement un rocher, pierre isolée, sans doute un menhir dont la partie supérieure aurait peut être été brisée et qui délimite les trois communes de Bouée, Malville et Cordemais. D'autre part le niveau des eaux s'est considérablement élevé depuis le néolithique et ce menhir se retrouverait aujourd'hui enfoui en grande partie dans les alluvions. La pierre a donné son nom aux marais. |
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La Rostannerie La Rostonnerie |
La
colline plantée de chênes Le nom d'origine est attesté comme étant Rostannerie. Ros en breton signifie une colline, un tertre à la sortie du village, il s'agit d'une signification très courante en Bretagne. Tann veut dire chêne en gaulois et breton, une tannerie serait donc une chênaie dans ce cas. Tannum en bas latin signifie chêne et le tan est l'écorce du chêne moulue. La Rostannerie est un manoir du XVIIème siècle et la terre noble où il se trouve fut achetée par un marchand espagnol de Nantes au seigneur de la Cour de Bouée au XVIème siècle. La Rostannerie est donc sans doute un nom de lieu avant d'être celui du manoir. Pour désigner cet endroit à l'époque de la construction du manoir on a utilisé le nom descriptif de la terre où il devait s'implanter et donc la chênaie sur le tertre est très probable. |
La Rousière La Roussière |
La
roselière Roseau vient de l'ancien ancien français ros issu du germanique. Rouselière ou rousière signifie un lieu couvert de roseaux, marécage en vieux français On trouve aussi roussière qui veut dire prés-marais Le roux est l'appellation commune du roseau dans la région. Peu de doutes sur ce toponyme, sa situation géographique et la clarté du nom nous amène à en déduire que les roux c'est à dire les roseaux ont donné son nom à ce hameau. |
La vigne (de) Glemeau |
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Le
petit chemin, la route viol, vial, viale, vialet, vialot viou, vuou, vioulet, violé, violet dans des dialectes romans différents veulent tous désigner un chemin et en latin vialis signifie ce qui est relatif aux chemins, aux routes, aux rues. Vilaij = village, hameau en gallo. Il y a des Viol en Loire Atlantique, nom difficile à porter mais réels mais les toponymes en ière sont souvent des patronymes. Y a t'il eu des habitants de ce nom à Bouée ? Violier : nom usuel de diverses giroflées anc. Viole e, et aussi plante qui porte les violettes. J'opte pour le viol qui désigne un chemin, une route, peut être le chemin gallo-romain d'accès à la Loire qui descendait sans doute du Sillon et que certains dénomment un peu vite une voie romaine. Mais peut être simplement que Violière signifie village d'autant que dans le livre de Fraslin le bourg de Bouée et la Violière sont deux entités distinctes. |
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Île du Vasoux Île Valsiou |
L'île en
face de Lavau Voir Ile du Vasoux |
Le
croisement (bas) Il s'agit effectivement d'un carrefour ancien et dans les toponyme le mot croix désigne souvent un croisement. Le croisement est pratiquement sûr. |
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Le
bois de Giraud Très probable Il est intéressant de rapprocher les noms Haie Mainguy, Clairehaye*, Bois Giraud tous proches et au sud du bourg qui laisseraient supposer que celui-ci était autrefois assez boisé. * La Clairehaye est le nom du batiment actuel de l'école Sainte Thérèse et signifiait sans doute une clairière. |
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Le
calvaire situé sur une terre à tuile, argileuse Ce calvaire n'en est pas vraiment un mais une croix de mission datant de 1930 Quant à la Tiolais l'explication la plus courante est un nom découlant de thiol c'est à dire tuile en vieux français. L'origine est tegula en latin Les tiolières, thiolières, tiolais, thiolais etc… sont des terrains à tuile c'est à dire argileux ou des fabriques. Peut aussi désigner un terrain ou l'on trouvait des tuiles , traces d'un habitat disparu, gallo romain par exemple. A noter que ces toponymes sont assez courant dans toute la France Il existe des toponymes proches alors qu'il n'y pas de tuiles ou d'argile et qui désignerait une borne, ainsi en Auvergne, près de St-Flour, une pierre s'appelle la Thieule de las fadas la borne de la fée l'origine du nom Tiolais venant de tuile est très probable Compte tenu de l'état des terrains il pourrait désigner des terres argileuses, mais l'explication de la découverte de tuiles anciennes n'est pas à écarter ni d'ailleurs celui d'une borne, d'une pierre marquant un passage. La Tiolais désignait un territoire beaucoup plus vaste que la parcelle aujourd'hui concernée, à l'est de la basse et haute Noë. A noter qu'un calvaire doit, pour mériter son nom, comporter d'autres personnages en plus du Christ. |
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Carriau |
Le
chemin creux ou empruntés par les chars Du latin carraria, qui désignait une voie où les chars pouvaient passer l'origine en est le mot carrius qui veut dire char mais ce mot est emprunté au gaulois Beaucoup de noms en carri… se retrouvent sous des formes différentes dans différents dialectes et qui désignent tous des chemins creux Ne pas imaginer des chars romains mais plutôt des chars à bœufs et bien sûr cette explication trouve tout son sens. |
Champs
blancs |
Les
champs saumâtres ou les champs dont les plantations leur donnent un
aspect blanc Il s'agit de champs ayant un aspect blanc, soit qu'il s'agisse de champs plantés de saules, de peupliers blancs ou de vignes blanches, soit qu'un dépôt de sel leur donne une allure blanche. A rapprocher du Pays Blanc qui désigne les marais salants de Guérande. Il est fort possible que des dépôts de sel remontant à la surface aient pu générer ce toponyme. Nous savons qu'ils existent des zones saumâtres sur la commune. |
Le
champ de Mainguy Peu de doutes |
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Le Chastelier Le Chatellier |
Le
château Tous les toponyme Castel, Chastel, Châtelier viennent de château. Il s'agit bien du château du Chatelier. |
Les terres incultes
ou le lieu caché de culte protestant |
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Le
domaine de la Cour de Bouée Ce lieu est situé à l'ouest du territoire de la Cour de Bouée près du bourg L' 'explication est claire et assez plausible. |
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Le Fief Bressais |
La
terre de Brisset Un fief est une terre, droit ou revenu qu'un vassal tenait de son seigneur et en échange desquels il devait accomplir le service dû à celui-ci. Pas de doute sur le mot fief, quand à Brisset il faudrait peut être le confirmer Dans l'ouvrage de Fraslin il est question de Fief Bressais, la Bresse, c'est à dire le marécage, pourrait donc être à l'origine du nom. |
La
terre de Guilloux Un fief est une terre, droit ou revenu qu'un vassal tenait de son seigneur et en échange desquels il devait accomplir le service dû à celui-ci. Pas de doute sur le mot fief, quand à Guilloux il faudrait peut être le confirmer. |
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Crapaux |
Le
passage de l'eau à gué La situation de ce lieu peut laisser supposer l'existence d'un gué L'explication du gué est la plus plausible, pourquoi chercher compliqué ? A noter que Fraslin parle du Gué ou Crapaux. |
Haut-Chemin
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Le
chemin antique situé en hauteur Le mot chemin vient du latin populaire camminus ou camminos emprunté au gaulois Haut chemin, Grand chemin, Vieux chemin ces appellations servent souvent pour désigner des voies gallo-romaines* et pas seulement un sentier ordinaire. Il s'agit peut être d'un très ancien chemin gaulois dont le souvenir s'est transmis jusqu'à nous par cette appellation. Bel Air, Bignonnais (de bignon qui peut vouloir dire source jaillissante en gaulois) ces noms proches associés au Haut Chemin dont il est attesté qu'il désigne souvent des voies gauloises ou romaines, tout cela pourrait vouloir dire que nous sommes dans un environnement antique et que la signification d'une voie gauloise située dans cet endroit est tout à fait plausible. La position haute de cette partie de Bouée, 13 à 15 mètres au-dessus de Rohars, laisse à penser qu'il pourrait s'agir d'un ancien accès à la Loire utilisé dans l'antiquité. *également La Chaussée, la Vieille-Chaussée etc... |
Le
croisement (haut) Il s'agit effectivement d'un carrefour ancien et dans les toponyme le mot croix désigne souvent un croisement. Le croisement est pratiquement sûr. |
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La Vazay Lavasais |
Le
terrain vaseux ou le Gué Le lieu est désigné par La Vazay sur d'anciennes cartes et d'autre part la situation du village explique tout à fait que les terrains devaient être très humides et vaseux. Un toponyme nous parlant de la vase, du limon ou de l'argile s'expliquerait par le fait que ce hameau est en bordure de la plaine alluvionnaire et bordé de terrains que le limon a colmaté progressivement. Mais vadum qui signifie en latin, gué, banc de sable, passage d'un fleuve a souvent été transformé en Vez, Wez, Vas ou Vaz ce qui pourrait bien aussi fournir l'origine du nom qui signifierait dans ce cas le gué ou le banc de sable et en tout cas serait en relation avec l'accès à la Loire. |
Mérial Méréal |
Endroit caillouteux
? |
L'ormaie, la colline
plantée d'ormes. |
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Le
moulin situé sur un rocher Roc'hou, rochou, ces noms désignent des rochers en Bretagne C'était le moulin des sieurs du Chatelier On pourrait supposer un moulin d'un dénommé Rochou mais très certainement c'est sa situation sur des rochers qui lui ont donné son toponyme |
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La Nouis Le Nouy |
La
prairie inondable Nom gallo qui désigne une prairie inondable, Noë se retrouve dans de multiples toponymes habités ou nom et quelquefois sous la forme francisée de noue, nouis, nouy etc.… L'origine en serait nauza qui veut dire terrain humide en gaulois. Noé est très souvent associé avec le nom d'une personne dans les micro toponymes. Aucun doute, tous les historiens et spécialistes sont d'accord sur le sens du mot noë et dans ce cas Nouix vient de Noë. |
La Pierre (?) |
La
pierre, le quai ou la digue Maison située sur une grosse pierre ou une digue en pierre comme la carte de Cassini pourrait le laisser penser (s'il s'agit bien du même lieu) grosse pierre, tas de pierre, digue en pierre. La maison est effectivement située en limite des terrains inondables de l'étier du Syl. Perron veut dire aussi quai, barrière mais dans tous les cas l'origine en est petra c'est à dire pierre en latin. Nom Perron ou Péron : Le plus souvent, c'est un diminutif du nom de baptême Pierre La Pierre située en bord de l'eau et éventuellement un quai semble bien correspondre au lieu. |
La colline rouge |
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Chaintres |
Les
bandes de terre ou portions de champs incultes Variante de chaintre qui veut dire ceinture, limite, l'orthographe chaintres est attestée par des documents anciens, voir Fraslin page 69 Bande de terre, lisière d'un champ laissé inculte, la chainte ou chaintre désigne l'extrémité d'un terrain labouré destiné à permettre aux animaux attelés à la charrue de faire demi-tour Sens sans ambiguïté |
Le
lieu feuillu ou ombragé du latin folium qui veut dire feuille Toponyme (variante Feuillet) désignant sans doute un lieu ombragé, feuillu. A noter que ce n'est pas un lieu dit courant, pas de noms identiques sur Internet - La Folie peut désigner un endroit feuillu comme une habitation fastueuse, les Foliettes désigneraient-elles des habitations considérées comme coûteuses, ruineuses… ! - Habité par des folles ? - Variante de Folletête ou foletête venant d'un personnage un peu fou : chez Folle tête !! ? - Fao (fau, faux, fou, foug, folie) - Hêtre (en gaulois fao ?) - Peut aussi avoir un rapport avec les feux follets d'où beaucoup de noms dérivés de " fol " proviennent folletières, follatières c'est à dire hanté par les esprits follets. Ce lieu est effectivement proche du marais. Le lieu feuillu est probable (voir la Gautrais) mais les feux follets ou les hêtres aussi. Pas encore de certitude sur ce lieu. |
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Le Margat |
Les
marais incultes Margats viendrait de Marais-Gats - A rapprocher de margas ou margasse qui signifient terrain boueux, marécage ou flaque d'eaux, gât voulant dire terrain inculte. - Gase = bourbier, gâtine= terre inculte ; gast = terre en friche. - Marais gats : dans les marais salants bassin intermédiaire entre la loire (bassin) et les pièces amettantes. Toutes ces définitions se recoupent - A signaler que le margat est un oiseau de mer synonyme de fou de Bassan mais ces oiseaux ne viennent pas dans les terres - Margats : terme un peu argotique utilisé dans la Marine Nationale pour désigner les marins de la Direction du Port , dans la vieille marine, ce sont des voiles hautes, de forme carrée, qui s'établissaient au-dessus des huniers Les marais en friche, incultes ou boueux voire saumâtres sont sûrement l'explication la plus plausible. |
Le Mortier |
Le trou d'eau,
la fosse ou marécage |
Les Fripières Les Frippières |
L'habitation
de Felipe ou Philippe Les deux toponymes Philipères et Frippières ne sont peut être pas si éloignés qu'il y parait en effet Philippe est l'équivalent français de Felip en espagnol. On aurait, d'une part Fripières par déformation où el aurait été retranscrit r, d'autre part Philippières par francisation du nom catalan ou occitan à l'origine (Felip) qui aurait donné les Félipières. N'oublions pas que des espagnols ont été présents à Bouée. Cela expliquerait que l'on aurait déjà à la fin XIXème les deux noms qui cohabitaient. L'explication peut évidemment être inverse Frip aurait été retranscrit Felip et aurait été francisé Philippe Philippe est un nom de famille surtout porté en Bretagne. Un fripier est une personne qui fait commerce des vêtements d'occasion, cela pourrait-il être confirmé par l'étude des lieux ? Fraslin donne bien les deux noms Philippières et Fripières NB seul les Frippières de Bouée sont répertoriées par l'IGN avec deux p, par contre il y a quelque " la Fripière " (6) L'origine serait bien le patronyme Felip ou Philippe, à confirmer. |
Les
prés entourés de fortifications Les couronnes sont des fortifications, murailles qui peuvent être des murs ou des fossés Toponyme qui correspond bien à la situation de ces prés protégés de l'eau par les couronnes |
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L'orme qui sert
de limite, la maison de Bodin |
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Marais
d'eau boueuse Lot veut dire limon, boue en provençal, lotia boue en vieux français, lotor celui qui lave en latin et lotu boue en corse Luto en gaulois veut dire boue, lotura lavage en latin La racine latine lot a donc une signification aquatique (d'où lotus ou lotion) Cohérent avec un marais Le limon, la boue semble bien être à l'origine de ce nom de marais |
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L'Unelais |
L'aulnaie,
le lieu planté d'aulnes Aulnaie ou aunais veut dire un lieu planté d'aulnes. L'aulne fut l'essence la plus répandue des terres basses et humides dans la préhistoire et est une origine importante de toponymes. On a pu avoir l'aulnaie déformé par la suite en l'unaie puis l'unelais Ceci est probable puisque l'on a le marais des aunais attenant A Lavau on trouve l'Aunay, encore une autre orthographe L'Unelais semble être la dénomination la plus ancienne connue mais je n'ai pas trouvé de toponymes semblables ailleurs ni d'explication intéressante pour unel, (viendrait de un, une ?) A noter qu'il y a un lieu-dit la Hunelière à Bouée mais qui n'est plus habité, l'origine est peut être identique Pourrait évidemment désigner celui qui est originaire de Lunel (34), mais force est de constater que le patronyme s'est développé dans d'autres régions, essentiellement vers la Normandie (72, 61, 35) Il faut donc lui trouver une autre explication : sans doute celui qui est sous l'influence de la lune, autrement dit une personne un peu extravagante (ce sens est attesté au moyen âge pour l'adjectif lunage, forme populaire de lunatique) Le lieu avec des aulnes est l'explication la plus plausible d'autant que Lunelais s'écrivait l'Unelais et que les toponymes semblables sont inexistants. |
Le
passage dangereux, mauvais Vient de malus pertusium en bas latin Mau = mauvais en gallo et Perthuis de pertuis Toponyme désignant un passage Aucun doute sur ce toponyme |
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L'île récente
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Isle Mississipi
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L'île portant
le nom de Mr Pipy ou l'île Mississipi Mais sur d'autres cartes du XVIIIe - 1746 (BNF) et 1754 (AM Nantes) l'île est nommée Île de MISSISSIPI ! Une Îsle Mississipi voilà qui a de l'allure mais qui change singulièrement notre explication. Peut être le
nom d'un cartographe, marin ayant eu affaire au balisage de l'estuaire
de la Loire ou un personnage historique que l'on a voulu honorer. L'hypothèse
de Jules Pipy-Deramey est intéressante. (1)
information fournie par Bernard Pipy de Toulouse |
Rohard Rohart Rohar |
Les rochers ou
le tertre qui marque une limite Une autre explication,
souvent proposée et également plausible, est de traduire Rohars par Ros
et Harz qui en breton veut dire le tertre qui marque une limite. Dans le cartulaire
de St Cyprien de Poitiers dans une chartre de 1075, à propos de
dons faits par le seigneur Escomard de Laval (Lavau) aux environs du Tertre,
il est fait mention de une parte terra Queroarni qui pourrait être
lu una parte terra que Roar [nominem] De plus dans un texte de 1199 concernant un accord entre les abbayes de Buzay et de Blanche-Couronne, parmi les objets de la transaction on peut lire: unu(m) pratu(m) ad rohart (un pré à Rohart) . L'acte est écrit sur parchemin. Dans ce cas toutes les explications seraient plus ou moins caduques, la toponymie reste décidemment une science très aléatoire ! |
Les Rudesses Rudelse |
La
pierre brute Vient de rudus (rodus, raudus) en latin qui veut dire une masse non travaillée, une pierre brute. Le nom viendrait de la stèle de Rudesse érigée en cet endoit Il s'agirait, selon certains, d'une borne milliaire le long d'une voie romaine mais ceci n'est pas corroboré par les observations sur le terrain faites à l'occasion des travaux d'enfouissement de canalisations. D'autre part les bornes miliaires étaient implantées le long des véritables voies romaines comme celle qui, venant d'Angers (Juliomagus), passait à Nantes (Portus Namnetum) et se rendait à Carhaix (Vorgium) en passant par Vannes (Darioritum). La voie antique qui d'après la tradition viendrait de l'Angellerais et passerait par la Paclais vers Rohars en passant par le Syl (Rochettes), ne passerait pas, dans ce cas, le long de la pierre mais par le Pont aux Moines et la plaine du Tertre. Il ne s'agirait d'ailleurs que d'un chemin secondaire et non d'une voie romaine impériale. En tenant compte du fait que dans l'antiquité Rohars n'étaient sans doute que des rochers émergeant inaccessibles la plupart du temps par la terre ferme il est presque évident que l'accès à la Loire se faisait dans l'antiquité par le Haut Chemin vers Bel Air comme le laissent supposer les toponymes environnants et la situation très élevée, donc à l'abri des eaux de la Loire, de cette partie de Bouée s'enfonçant dans l'estuaire. En fait près de la borne aucune trace n'existe et on est bien dans le domaine des suppositions plus que dans la certitude historique. Cette borne, dite quelquefois menhir, n'a pas d'inscriptions (effacées ?) et a une forme qui ne correspond vraiment aux bornes milliaires plus cylindriques et surtout plus travaillées. S'agit-il d'une borne frontière ou d'un repère pour la navigation ? En tout cas la pierre érigée à cet endroit a sans doute donné son nom au toponyme. |
hestuario Sil L'étier de
Lisy |
Non déterminé Dans le cartulaire du monastère Saint Cyprien de Poitiers et dans la description de biens donnés à cette abbaye par Escomardi de Laval au Tertre il est question de hestuario Sil c'est à dire l'étier du Sil. la chartre en question est datée environ de 1075 ! A noter que ces biens furent ensuite récupérés par l'abbaye de Blanche Couronne et le prieuré du Tertre dit Couvent Saint Hilaire de Poitiers. Ainsi il y a près
de mille ans l'étier du Sil ou Syl avait déjà son
nom. Pour autant ceci ne nous renseigne pas sur sa signification. |
Vasoux (île du) Isle Valsiou |
L'île
marécageuse Cette île devenue depuis l'île de Lavau est au 4/5 sur la commune de Bouée et doit sans doute son nom à sa nature vaseuse à moins que nous ayons une déformation de vadum, qui signifie le gué, le banc de sable, le passage du fleuve en Vasoux Les îles de la Loire de formation récente sont en effet de nature très boueuse avant de se fixer et que les arbres et l'herbe y poussent. Il sera intéressant de connaître la date à laquelle cette île a changé de nom ainsi que sa voisine l'île neuve devenue Île Pipy. |