Les toponymes |
ETUDE
LINGUISTIQUE
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De l'historique
nous en déduisons les possibles influences linguistiques dans notre
région |
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Du
gaulois au britto-roman primitif |
glossaire
gaulois -latin d'Endlicher |
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gaulois
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latin
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français
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aremorici | antemarini, quia are (ante), more (mare), morici (marini) - | armoricains (ceux qui sont devant la mer) | |
onno | flumen | cours d'eau | |
cambiare | rem pro re dare | donner une chose contre une autre, échanger | |
avallo | poma | pommier | |
brio | ponte | pont | |
nanto | valle | vallée | |
anam | paludem | marais | |
doro | osteo | entrée, porte | |
lugduno | desiderato
monte : dunum enim montem |
mont, citadelle | |
arevernus | ante obsta | ||
roth | violentum | violent | |
ambe | rivo, inter ambes inter rivos | ruisseau, entre deux ruisseaux | |
lautro | balneo | bain | |
caio breialo | sive bigardio | ||
nate | fili | fils | |
prenne | arborem grandem | grand arbre | |
treide | pede | pied | |
Le breton
arrive à partir du Vème siècle mais ne gagnera pas l'ensemble du pays
nantais. La limite en sera Guérande, la côte atlantique et plus au sud
Pornic. La population
de la Basse-Bretagne ou pays bretonnant(1)
ne représentait en 1850 que 44% de l'ensemble des bretons (Bretagne
historique des 5 départements) à l'aube de la scolarisation
républicaine. Contrairement à une idée reçue(2) les bretonnants n'ont jamais été majoritaires dans le cadre de la Bretagne historique. La Bretagne fut de tout temps une nation multilingue ! Consultez
à ce sujet le site de Fañch Broudic, journaliste et chercheur
sur la langue bretonne En Haute
Bretagne, au Moyen-Âge, le latin est la langue des érudits, des
officiels, de l'administration et de l'Église et il cohabite alors avec
un bas-latin parlé, dit vulgaire, devenu le gallo-roman parlé
par le peuple qui à l'époque vit dans un monde essentiellement
rural.
Sur notre commune l'influence de la langue bretonne dans les toponymes reste très limitée voire quasi-inexistante, par contre on retrouve peut être des noms d'origine gauloise. Le français s'est finalement invité dans les toponymes achevant l'évolution des noms de lieux lorsque ceux ci n'auront pas tout simplement été créés dans cette langue. Malgré tout l'utilisation du gallo restera vivace et se retrouve encore en milieu rural dans des mots dits de " patois ". Les langues romanes ayant toutes une même origine, le latin, les toponymes approchant dans d'autres dialectes sont très utiles à étudier.
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La souche originelle du latin, de la langue celte des gaulois et du breton est commune, il s'agit de langues indo-européennes Sur cette carte on peut facilement identifier l'influence du breton en Loire-Atlantique. Les toponymes sont d'ailleurs un reflet précieux pour connaître le périmètre d'usage d'une langue.
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