L'influence de la marée
Actuellement, le point extrême d'extension de l'onde de marée se trouve à 5 km au-dessus d'Ancenis ou à 95 km de Saint-Nazaire, soit 24 km plus en amont qu'au début du siècle. |
La Salinité
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La marée saline pénètre moins loin dans l'estuaire que la marée dynamique. Le front de salinité, défini comme la dilution de 1 % d'eau de mer dans 99 % d'eau douce (soit une concentration en sel de 0,5 g/l) se situe en conditions moyennes au dessus de Cordemais ; il se déplace vers l'amont quand les coefficients augmentent et vers l'aval quand les débits fluviaux croissent. Sa position extrême, en vives eaux exceptionnelles et étiage, se trouverait actuellement à Thouaré, soit à 18 km plus en amont qu'en 1953. |
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La quantité de sédiments piégés varie de 0,5 à 1,5 million de tonnes. Cette masse très turbide s'entretient et se déplace dans l'estuaire interne suivant le coefficient de marée et le débit de la Loire, sous deux formes remarquables, le bouchon vaseux et la crème de vase. Sa position dans l'estuaire est fonction du débit. En cas d'étiage sévère, comme en août 1991, le bouchon vaseux peut remonter jusqu'à La Varenne. Par contre, il faut aujourd'hui une crue de 5 000 m3/s pour l'expulser en mer. Pour la moitié du temps (débits compris entre 500 et 1 000 m3/s) il est centré entre Donges et Cordemais, et s'étend de Saint-Nazaire à Couëron. |
La salinité se fait également sentir dans les terres, puisque l’eau salé va
remonter dans les étiers.
Dans les marais de Bouée, un degré de salinité est observé Pour pouvoir utiliser ces zones, très vite des aménagements et des ouvrages ont été réalisés. |