L'influence de la Loire
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La Loire, le plus long fleuve français, prend sa source dans le massif central, à 1408 m d’altitude et parcourt 1020 km avant de rejoindre l’océan. Elle est caractérisée par un régime pluvial, c’est-à-dire que ses débits sont essentiellement influencés par les précipitations. Son débit moyen annuel est d’environ 840 m3/s. Ses débits mensuels varient de 250 m3/s en août à 1520 m3/s en février. Mais ces valeurs peuvent atteindre pour des étiages et des crues exceptionnels : 49 m3/s (août 1949) et 6300 m3/s (crue océanique de décembre 1910). Une telle irrégularité, directement perceptible par les riverains, fonde l'image d'une Loire "dernier fleuve sauvage d'Europe". Dans l'état actuel du lit, les crues supérieures à 3 200 m3/s transforment la vallée en une plaine d'eau. Lors des étiages, n'apparaît plus qu'un "fleuve de sable". |
| La Loire est soumise à trois types de crues : | |
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Les crues océaniques : Elles se produisent au cours d’une longue période pluvieuse, venant de l'ouest. Elles surviennent en général en hiver, comme en 1910, 1977, 1982 , 1994, 1995, 1999, 2000,... Elles touchent surtout dans les sous-bassins du Cher, de l’Indre, de la Vienne, de la Maine et la Loire aval. |
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Les crues méditerranéennes (ou cévenoles) : Les masses d’air chaud venues du Sud, se chargent d’humidité au dessus de la Méditerranée. Quand elles dépassent les hauteurs, elles engendrent alors des précipitations extrêmes sur la Loire : jusqu’à 600 mm de pluies en 24 heures (l’équivalent des pluies annuelles à Orléans). En Loire, elles surviennent généralement à l’automne au moment de l’équinoxe. Elles s’amortissent rapidement au delà de Roanne et ne provoquent pas d’inondations importantes en Loire moyenne et en zone aval. |
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Les crues mixtes : Ce sont les plus dommageables (crues de 1846,1856,1866, 1907). Elles résultent de la superposition des crues océaniques et méditerranéennes. Elles surviennent au printemps ou à l’automne. Elles affectent le cours entier du fleuve. |